Les Dépêches de Brazzaville



Lutte contre la malnutrition : le Conseil national sera mis en place en juin prochain


Le Conseil national de lutte contre la malnutrition, a déclaré Jean Baptiste Ondaye, sera présidé par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso.

Il aura pour mission de proposer la politique nationale en matière d’alimentation et de la nutrition ; d’assurer la coordination multisectorielle des actions liées à l’alimentation et à la nutrition ; de convoquer la revue temporelle des activités liées à l’alimentation et à la nutrition ; d’assurer le repporting des activités au président de la République et de proposer des lois liées à l’alimentation et à la nutrition.

Par ailleurs, a-t-il souligné, la mise en œuvre des actions inscrites dans le cadre stratégique de lutte contre la malnutrition exige la mise en place dudit Conseil.

 Il a relevé en outre que le Congo a réalisé des avancées significatives dans le domaine de lutte contre la malnutrition dont les plus saillantes s’articulent autour de la mise en place des outils stratégiques et la nomination du point focal Scaling Up Nutrition (Sun), un mouvement qui vise le renforcement des interventions dans le domaine de la nutrition.

Parmi ces outils stratégiques, a-t-il renchéri, on peut citer le cadre stratégique ; le plan opérationnel du cadre stratégique ; le cadre de suivi et évaluation du cadre stratégique et le budget lié à la mise en œuvre du cadre stratégique.

Après l’adoption de la feuille de route, le secrétaire général de la présidence et point focal Sun pour le Congo a précisé que beaucoup reste encore à faire. Il a notamment insisté sur trois points essentiels, selon lui. Il s’agit de la relecture du projet de décret instituant le Conseil national de lutte contre la malnutrition ; la mise en œuvre de la feuille de route qui sert de boussole et l’implication des partenaires du gouvernement dans la lutte contre la malnutrition.

Jean Baptiste Ondaye a noté que la malnutrition influe sur la productivité des travailleurs dans la mesure où elle réduit les capacités productives de l’homme en ne favorisant pas, non seulement, le développement des capacités physiques comme la force, l’endurance, mais également les capacités mentales telles que la fonction cognitive et les capacités de raisonnement qui deviennent moins élaborées. Cela, a-t-il conclu, a un impact néfaste sur la croissance économique.

 

 


Roger Ngombé