Les Dépêches de Brazzaville



Lutte contre la piraterie maritime : le Congo et les USA envisagent de conjuguer leurs efforts


Le spécialiste en sûreté à la gare de la côte américaine, Steven Barry, l’a annoncé à l’issue d’un échange qu’il a eu le 2 juin à Brazzaville avec le ministre des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande du Congo, Gilbert Mokoki.

« La piraterie qui existe dans le golfe de Guinée et le terrorisme qui accroit dans cette région est la plus grande difficulté que nous avons. C’est le défi qui n’existait pas il y a 14 ans, quand nous avions signé le partenariat dans ce secteur avec le Congo », a indiqué Steven Barry avant d’ajouter « Nous tenons à poursuivre notre partenariat avec le Congo, à améliorer la sûreté malgré les menaces. »

Signalons qu’avant de conférer avec le ministre des Transports, la délégation de la côte américaine était à Pointe-Noire où elle a échangé avec les spécialistes en sûreté sur les bonnes pratiques internationales. Les Américains ont, par la même occasion, visité le port autonome et ses installations et, s’en sortis satisfaits.

Le Port autonome de Pointe-Noire (PAPN) est la deuxième entreprise du pays après la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) et, le plus profond des ports en eau profonde du golfe de Guinée.  Il peut accueillir des navires ayant un tirant d’eau de 13,2 m. Le PAPN joue un rôle clé dans le transit, sa vocation première, et dessert en transbordement les ports de Luanda, Lobito et Soyo (Angola), de Banana, Boma et Matadi (RD Congo), Owendo (Gabon), Douala (Cameroun), Walvis Bay (Namibie) et Lagos (Nigeria).

Pour le trafic de marchandises dans le golfe de Guinée, il est en concurrence directe avec ses homologues de la sous-région à savoir : Matadi, Luanda et Douala, auxquels s’ajoutent, pour le transbordement, les grands ports ouest-africains de Dakar (Sénégal), Abidjan (Côte d’Ivoire), Lomé (Togo) et Cotonou (Bénin).


Lopelle Mboussa Gassia