Lutte contre le blanchiment des capitaux : Isaac Gervais Onghabat plaide pour l’élaboration d’une cartographie nationale des risques
Pour lui, l’approche par les risques permet de faire une évaluation selective et objective facillitant l’atteinte des résultats d’atténuation des risques dans le processus d’identification et d’évaluation des risques de blanchiment. Isaac Gervais Onghabat pense que l’élaboration de la cartographie des risques par la comité national de maîtrise des risques doit classifier les risques, notamment les risques de non-conformité et les risques inhérents. Il rappel que la gestion du risque dans le cadre du dispositif LCB/FTP est associé à la récommandation n°1 du Gafi portant sur l’évaluation des risques et application d’une approche fondée sur les risques, qui permet de faire la segmentation des secteurs d’activités les plus risqués au moins risqués afin de renseigner la cartographie des risques. «Cette évaluation permet au comité national des risques d’appliquer la récommandation n°2 concernant la coopération avec les mésures édictées par les organes de type Gafi tel qu’en Cémac avec le Groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique centrale (Gabac) ainsi que la coordination nationale à travers des organes habilités qui sont les autorités de poursuite pénale, autrorité de contrôle », indique l’auteur. La cartotographie des risques devient l’élement essentiels dans la définition des politiques nationales en matière de LCB/FTP en plus de la "Loi n°9-22 du 11 mars 2022 portant prévention et les infractions assimilées en République du Congo" afin de s’assurer des mésures de prévention et d’atténuation des risques de blanchiment de capitaux. Il sied de noter que ce cadre congolais est certifié Lead risk manager selon la norme ISO 31000, et Lead implementer en système de management de la conformité ISO 37301.
Rude Ngoma Légendes et crédits photo : Isaac Gervais Onghabat /DR |