Lutte contre le cancer : une marche sportive à Brazzaville pour intensifier la sensibilisation
Les marcheurs et coureurs ont parcouru cinq kilomètres pour la première catégorie et 10 autres pour la seconde. Tous les participants ont pris le départ sur l'allée piétonne de l'hôtel Saphir jusqu'au rond-point de la case de Gaulle sur la corniche, en passant par Mami Wata pour les marcheurs. Les coureurs de leur côté continué jusqu'au rond-point du restaurant Bolingo, toujours sur la corniche, avant de revenir au point de départ. Rodolph Gassaye Mouandza, un non voyant ayant participé à cette marche, a salué le dynamisme des organisateurs. Il a appelé toutes les femmes, particulièrement celles vivant avec handicap, à procéder régulièrement à l'autopalpation et à se rendre à l'hôpital le plus tôt possible. Un séminaire interactif pour garantir la transmission de l'information La veille de la marche, le 25 octobre, des dizaines de femmes et acteurs de la société civile ont participé à un séminaire de sensibilisation au fléau. Organisé par l'association multisports Lion d'or, ce séminaire dénommé Woman talk ou "Massolo ta bassi", en lingala, a éclairé la lanterne des participants sur les différents types de cancer. L'objectif de ce moment d'échange a consisté à sensibiliser les femmes aux dangers des différents types de cancer, à l'importance de se faire dépister à temps avant d’inviter l’assistance à passer le message à leur entourage.
Les participants à cette conférence qui sont venus du Congo, du Gabon et de la République démocratique du Congo ont non seulement loué la qualité des échanges mais promis de sensibiliser les leurs. José Cyr Ebina a invité les citoyens à faire bloc dans la lutte contre le cancer et a magnifié l'effort des femmes qui luttent quotidiennement contre ce fléau. Il a rappelé que la lutte doit être permanente puisqu'après Octobre rose, Novembre bleu et Décembre rouge arrivent. Une partie des fonds sera versée dans des associations féminines. Rude Ngoma Légendes et crédits photo :1-Une vue des marcheurs/Adiac
2-Les participants au séminaire/Adiac |