Lutte contre le diabète : l’Association femmes de cœur bientôt sur le champ de bataille
Deux causes ont trouvé écho dans son cœur. La première est la précarité des filles mères. Elles sont victimes d’une double peine due au désengagement de la responsabilité de leurs partenaires et l’abandon de leurs familles. Et la seconde porte sur la question du diabète et de ses ravages. Etalant les différentes actions à mener, la présidente de l’AFC a fait savoir qu’en ce qui concerne la réinsertion sociale et professionnelle des filles mères, son association s’engage à mener des actions suivantes : mettre en place un centre d’accueil nommé “Maison du cœur” qui donne accès à une prise en charge psychologique, c'est-à-dire un lieu d’accompagnement, de conseils, de réconfort et d’écoute ; mener des campagnes de sensibilisation à l’éducation sexuelle ; faire face au décrochage scolaire en encourageant à la reprise des études, si possible, et d’autres seront orientées vers des activités génératrices de revenus immédiats telles que la coiffure, la couture. Pour financer ses actions, l’association compte organiser chaque année plusieurs événements comme des concerts caritatifs, des repas solidaires et les éditions du “Grand marché de cœur”, qui est un projet social de vente de vêtements d’occasion et bien d’autres articles à des prix dérisoires. S’agissant des questions de sensibilisation au diabète, l’AFC organise des actions telles que la grande marche de santé, les éditions des grandes campagnes de sensibilisation, des conférences-débats pour informer, sensibiliser et prévenir la population ; d’instaurer des partenariats et des échanges avec d’autres associations à l’étranger en lien avec cette pathologie ; se battre pour obtenir de l’État la prise en charge des soins et la gratuité de l’insuline ; créer plus tard la “Maison du patient” qui sera un lieu de rencontre et d’écoute. Ce sera un centre d’information qui abordera avec les malades les questions liées à la nutrition, l’obésité, l’activité physique et les risques cardio-vasculaires. Une représentation théâtrale pour édifier les Congolais
Pour Laetitia Gassaki, l’envie est une question de cœur. Soutenir et servir les fils et les filles du Congo est un désir qu’elle avait toujours dans son cœur, parce qu’elle savait qu’il y avait une problématique. « Le vouloir vient toujours d’un problème et quand il y a un problème, il faut trouver une solution. Mon but est d’éclairer la population sur ce fléau sournois. Nous souhaitons informer les familles que l’on peut vivre longtemps avec le diabète, si on est correctement suivi et prompt à respecter les préconisations d’une bonne hygiène alimentaire et de vie », a-t-elle conseillé. Venue pour soutenir Leatitia Gassaki, Colette Victorine Peuwo s’est dite très heureuse de voir une femme qui vit depuis des années en France avoir l’amour pour sa population. Pour elle, le fait que Leatitia Gassaki est revenue apporter un plus sur le traitement du diabète au Congo, regrouper et encadrer les filles mères, cela montre tout simplement que quand on part, on n’oublie pas le derrière. « Leatitia Gassaki a eu cet amour de revenir au pays travailler dans ce sens. Aller et oublier le derrière c’est très mauvais, mais aller et revenir travailler pour le pays, c’est ce que nous voulons d’ailleurs. Je loue son courage », a-t-elle déclaré. Bruno Okokana Légendes et crédits photo :1- Leatitia Gassaki présidente de l'association Femmes de cœur prononçant son speech/ DR
2- Les femmes de cœur posant avec leurs invités / DR
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