Lutte contre les antivaleurs : la majorité présidentielle veut mettre un coup d’arrêt aux détournements des deniers publics
Ils ont aussi recommandé de traduire en justice les acteurs d’actes d’antivaleurs et de faire aboutir les procédures y relatives, quels que soient le statut et le rang des personnes incriminées. Selon ce groupement politique, le gouvernement devrait déclarer inéligibles à toutes les fonctions administratives et politiques les personnes condamnées pour des actes d’antivaleurs. Tout ceci afin de donner un coup d’arrêt à la corruption, la concussion ; au vol, au népotisme et au détournement des deniers publics. Le gouvernement a été ensuite sollicité pour renforcer l’autorité de l’Etat par l’application scrupuleuse de la loi, en se référant à la sanction comme règle pour mettre fin à l’impunité. L’exécutif devrait, par ailleurs, procéder à la nomination des cadres à des postes de responsabilité, en mettant en relief les critères de compétence, d’éthique, de moralité ; en tenant compte de l’équilibre national ; instituer la règle limitant à dix ans maximum la durée d’exercice des fonctions des personnes nommées aux hautes fonctions administratives, notamment dans les régies financières. En vue d’intensifier la lutte contre les antivaleurs, la majorité a suggéré l’implication de toutes les forces vives de la nation, particulièrement les partis politiques et les organisations de la société civile dans l’encadrement et la conscientisation de la jeunesse. « Les partis de la majorité présidentielle ont pris l’engagement de veiller, en tant qu’organes politiques au pouvoir, à l’application des recommandations des universités », a conclu le communiqué final.
Parfait Wilfried Douniama Légendes et crédits photo :Les membres de la majorité présidentielle/Adiac |