Machine à voter : une équipe de la Céni en Corée du Sud

Au moment où la Commission électorale nationale indépendante (Céni) est en passe de terminer son opération d’enregistrement des candidatures à la députation provinciale, une équipe de ses agents séjourne depuis quelques jours à Séoul, en Corée du Sud, indique un communiqué de l’institution. Dépêchée par la hiérarchie de cette institution d’appui à la démocratie, cette délégation composée essentiellement des techniciens, informaticiens et cadres a reçu mission d’assurer le contrôle de qualité et quantité des machines à voter qui seront utilisées lors des prochains scrutins de décembre.

À la veille de ces scrutins, la Céni entend lever toutes les équivoques qui entourent l’utilisation de la machine à voter, objet jusqu’à ce jour d’une vive controverse dans la classe politique. La démarche vaut la peine car il s’agit de rassurer l’opinion nationale et internationale quant à la fiabilité de ces engins boudés par une certaine opinion qui y voit une astuce pour truquer les résultats. Ils sont quarante membres de la Céni à avoir effectué, depuis le 7 juillet, le déplacement de Séoul avec la conviction que le processus est irréversible.