Mali : la secrétaire générale de l’OIF appelle au rétablissement de l’ordre constitutionnel
La secrétaire générale de la Francophonie rappelle, par ailleurs, que conformément aux dispositions de la Déclaration de Bamako du 3 novembre 2000, la Francophonie « condamne toute prise de pouvoir par la violence, les armes ou tout autre moyen illégal ». Retour immédiat à un pouvoir civil Appelant au rétablissement de l’ordre constitutionnel dans les meilleurs délais, Louise Mushikiwabo demande le retour immédiat à un pouvoir civil. « Elle souligne et insiste sur la nécessité de préserver les vies humaines et de protéger les populations contre toutes formes de violence. Elle encourage l’ensemble des parties prenantes à engager un dialogue pacifique afin de mettre fin à la crise actuelle et de trouver une solution durable aux difficultés auxquelles fait face le pays. Au nom de la famille francophone, elle rappelle qu’il est important que le peuple malien soit écouté et ses attentes prises en considération tout au long de ce dialogue », a fait savoir cette institution dans son communiqué publié le week-end. Louise Mushikiwabo réaffirme, en outre, le plein soutien de la Francophonie aux efforts engagés par les partenaires internationaux, en particulier la CEDEAO, l’Union africaine et les Nations unies. « En contacts étroits avec les partenaires régionaux et internationaux engagés dans le règlement de la crise, Louise Mushikiwabo demeure pleinement saisie de la situation au Mali qu’elle portera dans les prochains jours devant les instances de la Francophonie, en application des dispositions de la Déclaration de Bamako », a souligné ce communiqué. Il est indiqué que le Conseil permanent de la Francophonie, instance où siègent les représentants personnels des chefs d’Etat et de gouvernement, va se réunir en session extraordinaire au courant de cette semaine. Le dossier Mali figure dans l’ordre du jour de ces assises. Lucien Dianzenza Légendes et crédits photo :Photo: Louise Mushikiwabo/DR |