Mandela Day : Richard Baloyi appelle les jeunes congolais à se tourner vers l’avenir pour relever les défis du pays

Pour ce qui est du Congo, le diplomate sud-africain a dit qu’au lieu de regarder toujours à ce qui pourrait être considéré par certains de négatif, les Congolais dans leur ensemble, et spécifiquement les jeunes, devraient apprendre à tourner dorénavant leurs regards vers un futur que l’on espère positif pour le pays. « La chose positive pour le Congo aujourd’hui, c’est qu’une nouvelle République est née », a déclaré Richard Baloyi, qui faisait allusion à la nouvelle Constitution congolaise et aux institutions de la 5^e République qui ont été récemment installées.

« Au lieu de s’éterniser sur le passé, les jeunes doivent plutôt regarder vers l’avenir et travailler ensemble pour baliser le chemin du développement », a insisté l’ambassadeur. Il répondait aux questions des participants à la suite d’une communication faite au Centre d’information des Nations unies par Joachim Emmanuel Goma Thethet, enseignant à l’université Marien Ngouabi.

Sur le thème: « Jeunesse africaine, héritage politique de Nelson Mandela et défis continentaux du XXIe siècle », l’orateur a mis en exergue l’héritage politique de l’icône anti-apartheid comme une source importante, dont devrait s’inspirer la jeunesse africaine pour relever les défis continentaux. Ces défis, s’appellent, selon lui: construction nationale; développement social; indépendance économique; renouveau politique; culturel et spirituel.

Joachim Emmanuel Goma Thethet a passé en revue les défis des secteurs de l’éducation, de la santé et de l’emploi et souligné que la jeunesse africaine doit « respecter la vision de Nelson Mandela » si elle veut effectivement relever les défis du continent. Pour ce faire, il a plaidé sur la nécessité pour les jeunes de respecter les principes démocratiques, la Constitution et tous les textes régissant la vie politique du pays. A cela s’ajoute la nécessité d’affirmer comme Nelson Mandela que « le monde peut être changé et que le peuple (dont les jeunes) est l’acteur essentiel du changement ».

« Les jeunes africains doivent, comme lui, s’engager en politique, c’est-à-dire se lever pour revendiquer leurs droits à des conditions de vie decentes ; avoir la liberté de choisir leur mode de vie et non être condamnés à vivre dans la pauvreté… », a déclaré, l’orateur.

Dans son intervention lors de la journée célébrée cette année sur le thème : « Le rôle de la jeunesse dans l’émergence des nations », Mathieu Moulougui, le directeur de cabinet de la ministre de la Jeunesse et de l’éducation civique, a appelé les jeunes à s’investir dans l’élaboration des programmes de développement et dans leur mise en œuvre.

« Cette journée est l’occasion d’encourager chacun partout dans le monde, à influer sur le cours des choses dans sa collectivité en prenant le temps de servir les autres », a-t-il poursuivi. « Les jeunes sont une valeur sûre, une énergie à mettre au service de notre développement. C’est en ce sens que cette jeunesse doit tenir les leviers de notre émergence », a conclu Mathieu Moulougui.