Les limogeages sont intervenus le jour même de l'ouverture du procès du leader du mouvement de contestation dans le Rif, Nasser Zefzafi, poursuivi pour "atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat".
Nasser Zefzafi a été arrêté, le 30 mai, pour avoir interrompu la prêche d'un imam dans la ville de Rif. Un secrétaire d'Etat et un haut responsable administratif auraient également été relevés de leur fonction après remise d'un rapport faisant état de "dysfonctionnements" et de retards injustifiés.
Une décision liée aux défaillances notées dans le programme "Al-Hoceïma, phare de la Méditerranée", lancé en 2015 avec une enveloppe de 600 millions d'euros.
Quatre anciens ministres (Tourisme, Education, Culture et Jeunesse) et un ancien secrétaire d'Etat ont également été privés de "toute future fonction officielle" par le roi Monahamed VI.
