Les Dépêches de Brazzaville



Médias : des journalistes congolais s’imprègnent des normes ITIE


L’engagement des organisations de la société civile (OSC) est l’une des principales exigences de l’ITIE-2019 (norme 1.3), obligeant tout gouvernement à garantir un environnement propice à la participation des OSC, en favorisant l'adoption des textes pertinents ainsi que de pratiques concrètes en vue de la mise en œuvre de l’initiative.

L’atelier de sensibilisation à l’endroit des professionnels des médias visait à les outiller des normes de bonne gouvernance des ressources naturelles et de la culture de transparence. Il est censé permettre, d’après Arsène Bozire, le responsable du suivi-évaluation au Projet de réforme intégrée du secteur public (Prisp), aux journalistes de mieux angler leurs informations, de poser des questions de fond et de promouvoir la culture de transparence auprès de l’opinion publique.

Les OSC constituent des parties prenantes dans la mise en œuvre des normes ITIE et les médias ont un rôle important à jouer dans leur vulgarisation, a rappelé Christian Mouzeo, le troisième vice-président du comité national de l’ITIE-Congo. « Nous avons voulu impliquer les médias dans l’exercice d’appropriation du protocole de la société civile, un outil qui doit leur permettre de participer librement aux débats relatifs à la gestion et la gouvernance des ressources naturelles. Les médias ont un rôle important à jouer dans la dissémination des données de l’ITIE. Sans la mise en œuvre de cette exigence, il est difficile d’être pays conforme à l’ITIE », a insisté ce militant de la société civile.

Co-organisatrice de l’activité avec le comité national ITIE, l’unité de coordination du Prisp soutient les actions de la société civile. Cet accompagnement figure parmi les composantes du projet. C’est qu’après les médias, le Prisp a appuyé l’organisation d’un autre atelier de sensibilisation, le 25 novembre, à l’endroit des acteurs de la société civile.

« Il convient donc de reconnaître qu’au regard de leur engagement à porter la voix des sans voix, il arrive que la société civile aborde des questions sensibles qui les exposent à un certain nombre de limites. Pour lui permettre de se prémunir de ces types de contraintes, l’ITIE a convenu de mettre en place une disposition particulière appelée protocole de la société contenue dans la norme de l’ITIE de 2019 », a justifié le troisième vice-président du comité national de l’ITIE.

Le but de cette protection particulière, a-t- il ajouté, est d’accompagner la société civile dans son rôle de suivi-évaluation de la gouvernance des ressources naturelles.

  

 

 

 

 

 

 


Fiacre Kombo et Lopelle Mboussa Gassia

Légendes et crédits photo : 

La photo de famille/Adiac