Modification de la loi électorale : l’Union pour la Nation sollicite l’arbitrage du chef de l’État
Elle a, d’autre part, invité le comité de suivi de la convention de paix et de reconstruction du Congo à plus de rigueur face à cette situation pour le bon déroulement du processus électoral. La concertation de Dolisie, a-t-elle rappelé dans sa déclaration, a constitué une avancée significative, dans la mesure où elle a permis de privilégier l’intérêt supérieur de la Nation. Réagissant sur ces prises de position aussi bien des partis du centre que de l’opposition républicaine, la Dynamique pour le développement du Congo (DDC), cette autre formation politique de l’opposition, s’est, par le biais de son président Armand Mpourou, dite indignée par l’attitude des uns et des autres. « Ces partis n’ont qu’à s’en prendre à eux-mêmes. Ils se sont retrouvés à Dolisie jusqu’à empêcher les autres forces d’y participer. Ils ont privilégié l’intérêt particulier au lieu de l’intérêt général. Ils ne peuvent aujourd’hui remettre en cause ce que le gouvernement est en train de faire. La loi électorale est déjà au parlement même s’ils demandent au président ou au gouvernement d’y revenir, elle sera votée », a-t-il déclaré. Enfin, la DDC a souligné qu’elle ne participera pas à ces élections, étant donné que les recommandations de Dolisie ne sont pas appliquées au souhait de tout le monde.
Jean Jacques Koubemba Légendes et crédits photo :Bonaventure Mbaya (au centre) lit la déclaration. |