Motos-taxis : le moratoire accordé aux « wewas » à Kinshasa a pris fin

Le moratoire de vingt jours accordé aux conducteurs de motos communément appelés « wewas » par le gouverneur Gentiny Ngobila pour se procurer des plaques d’immatriculation ainsi que les casques à porter obligatoirement par les conducteurs d’engins et leurs clients a pris fin le 10 août. Le commandant de la police/ville de Kinshasa appelée à faire respecter ces mesures de l’autorité urbaine annonce, de ce fait, « une grande opération » pour arrêter toute moto-taxi ou moto personnelle non identifiée qui se trouverait sur la chaussée. A l’en croire, « dès ce jeudi 11 août, il n’y aura plus de motos sans plaque dans la ville de Kinshasa ».

Pour le général Sylvano Kasongo,  afin de récupérer sa moto confisquée, le contrevenant sera contraint de commander d’abord la plaque et de payer les pénalités. « Nous avons déjà la base légale qui est l’arrêté du gouverneur. La police sera déployée à travers toute la ville », a prévenu le commandant de la police de Kinshasa.

Il est, en effet, rappelé que le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila, avait accordé un moratoire de vingt jours aux motocyclistes pour se mettre en ordre avec les deux mesures prises, au cours d’une réunion tenue, le  21 juillet, avec les associations et les responsables des motocyclistes de la ville de Kinshasa, concernant leur activité de transport en commun. Il s’agit d’un côté, pour une bonne identification, de l’exigence de se procurer, pour chaque moto, une plaque d’immatriculation et, de l’autre, l’obligation d’avoir deux casques dont un pour le conducteur et le second pour le client. Selon une autre mesure prise, par la même occasion, les motards sont interdits d’opérer dans la commune de la Gombe.