Les Dépêches de Brazzaville



Musique : Avégozard dévoile « A lingui nga » le 18 décembre


Le single délivre un message centré sur l’amour incalcuble de Dieu et ses bienfaits. « A lingui nga » qui veut dire « Il m’aime » en français est une déduction liée au vécu de l’artiste. Il souhaite manifester sa reconnaissance face à l’amour inconditionnel et constant de Dieu envers les humains. « Quand je pense que le père a aimé le monde, il nous a donné son fils unique, quand je pense par amour christ est mort pour moi. Tous ces bienfaits montent dans mon cœur et me pousse à dire tout haut : à lingui nga », déclare le chanteur.

« L’amour est plus fort que la mort, l'amour est plus fort que la haine. Il triomphe du jugement.  Tout ce que fait Dieu, il le fait par amour car c'est lui le vrai amour. L’amour guérit, l'amour console et couvre une multitude de fautes, l'amour transforme », a-t-il poursuivi.

Sur l’artiste nous pouvons dire que la musique est un héritage familial. C’est dans le cadre cultuel et familial qu’il baigne pour la première fois dans l’océan de la musique. Tout petit, en 1989, son père qui fut musicien- chanteur, auteur, compositeur et percussionniste, l’initie à la discipline.

À l’âge de 13 ans, il commence à jouer aux tambours et percussions, avant de conduire les chants dans une assemblée chrétienne de Dolisie. A cette époque déjà, le jeune homme avait appris par le biais de sa curiosité, que pour être un artiste complet, il ne suffisait pas seulement de chanter ou de jouer un instrument, mais aussi de pouvoir écrire des textes et lire des partitions musicales.  C’est ainsi qu’il commence à écrire des chants en 2002, avant de prendre son envol en 2005 et d’intégrer plus tard l’école nationale des beaux-arts de Brazzaville.

Il commence sa carrière professionnelle près de son frère ainé Roland Onina qui évolue actuellement en Europe. Ils réalisent leur premier album en 2002 intitulé « La foi ». Six ans plus tard, l’artiste revient sur scène avec un autre album sous label « L’appel au Seigneur ». En 2016, il met sur le marché du disque le maxi single « Divine Bonté », un opus riche en sonorités (slow, saccadé, funk, zouk, mutwwashi, et plus spécialement le jazz).

En outre, plusieurs collaborations parsèment le parcours musical de l’artiste. Sa polyvalence lui a permis de collaborer avec d’autres artistes sur des projets d’albums et de productions scéniques. On compte parmi ces derniers, Pitchou Makaya, Delys Ntemo, Blaise Maka et Manassé Tuluka de la RD Congo, Ray Bomiango et bien d’autres.


Durly Emilia Gankama

Légendes et crédits photo : 

Photo: Visuel du single