Musique : Joyce N’sana, la nouvelle coqueluche de la scène canadienne
En France, Joyce N’sana découvre l’afrobluehop, un mélange subtil des sonorités afrobeat, de blues et de hip-hop et bien sûr du reggae, aussi. Chemin faisant, celle dont la voix était cantonnée à l’église baptiste évangélique à Brazzaville où elle chantait du gospel, s’ouvre alors à des scènes populaires. En 2009, elle participe à la fête de la musique à Orléans, à Foi Africa, à Paris, puis à Bourges-Festival à Bourges. Ses En 2009, lorsqu’elle pose sa valise au Québec, elle devient vite la coqueluche de la scène canadienne. Ainsi, se produit-elle en concert dans plusieurs villes comme Montréal, Sherbrooke, Boisbriand, St-Damien, Québec, Toronto… Son premier album est attendu avant la fin de cette année, mais ses titres Vanité, Mikili ba yenda, Messo Mami ou encore La voix du bon Berger et Je suis malade séduisent de nombreux mélomanes et fans canadiens. Et bien sûr les Congolais qui attendent avec impatience la prestation de leur artiste sur une scène congolaise. Elle n'hésite pas de lâcher : « Le Congo coule en moi, mes chansons sont empreintes de son image. »
Roll Mbemba Légendes et crédits photo :La chanteuse Joyce N'Sana |