Musique: Koffi Olomide de retour à Paris

Les téléspectateurs ont eu le plaisir de suivre en exclusivité, huit ans après, les cordes vocales de Koffi Olomide, se prêtant sur le petit écran au jeu des questions/réponses de la présentatrice de TV5 Monde.

Bien que visiblement satisfait d’être là, la star congolaise s’est néanmoins dite meurtrie par le fait de n’avoir pas obtenu l’autorisation d’assister aux obsèques de son père, décédé il y a trois ans. Son premier acte, dès son arrivée, a été d’aller s’incliner sur sa tombe.

Pour remercier son public et ses avocats, Koffi Olomide est venu en France avec son nouvel album dont l’extrait du clip " Elégance" a été visionné sur le plateau. « Je chante l’amour, toujours l’amour en sublimant, cette fois-ci, une fille au nom de Elégance », une rumba calibrée à la sauce « Koffi » dont la carrière a commencé en 1983, son premier album étant sorti trois ans plus tard.

Le secret d’une carrière qui perdure ? « Faire ce qu’on a à faire pour l’amour des gens, avec loyauté avec le public…Chanter, pour moi, c’est laisser parler mon cœur », a-t-il répondu.

A propos de ses démêlés judiciaires en 2011, l’artiste avait été mis en examen en 2012 « pour viol aggravé sur quatre de ses danseuses », des faits requalifiés par la suite « atteinte à mineures de moins de 15 ans », ayant entraîné une condamnation de deux ans avec sursis. L’artiste a livré sa version des faits quant à cette affaire qui l’a contraint et forcé à se tenir loin du territoire français, espérant au passage que ses accusatrices donneront un jour la vraie version. A son avis, elles étaient motivées pour l’obtention des papiers relatifs à leur séjour en France.

Sur insistance de la journaliste à propos de ses rapports avec les femmes, images à l’appui, Koffi Olomide s’est dit être respectueux de ces dernières. En revanche, quelque peu dérouté, il considère qu'« aujourd’hui, ce sont les femmes qui ont une position ultra-dominante (…), c’est-à-dire, on ne peut rien faire, on ne peut même pas la sermonner, lui faire des reproches ni même la regarder avec dureté, avec sévérité. Les femmes d’aujourd’hui sont intouchables, impunissables ! ».