Musique : les festivals à l’heure du digital !
Débuté hier avec la projection du film « Nawal et les femmes de la lune », Soul Power Kongo a, quant à lui, lancé la septième édition de son festival qui, en raison de la crise sanitaire, se décline lui aussi en une édition spéciale streaming. C’est donc en direct Live Facebook, que se produiront, ce vendredi soir à 20 heures, la jeune slameuse Espérance Miland et la délicieuse Oupta qui marquera à cette occasion son grand retour sur scène après quatre années où elle avait quelque peu disparu des radars ! C’est vous dire que le public est impatient de baigner à nouveau dans l’univers musical d’Oupta où se mêlent chants traditionnels kilombo, jazz, gospel et rumba congolaise. Cette artiste du Congo Brazzaville, à l’imposant bagage où l’on trouve pêle-mêle une médaille de bronze aux Jeux de la Francophonie en 2005, un Prix Africa MTV Awards en 2009, un Tam-Tam d’Or l’année suivante et une place en finale du Prix Découverte RFI en 2014, se sait forcément très attendue sur la grande toile. Au lendemain de ces deux prestations, la place sera faite à l’international avec un plateau exceptionnel et les concerts, toujours en streaming et à partir de 20 heures, de Serge Kakudjy & Family [RDC], Dorine Mokha [RDC], Elise Kali [Guadeloupe], Souleymane Diabaté [Burkina Faso] et Aminata Macire [Guinée]. Pour conclure le festival, Ciné-Débat et concert acoustique seront au programme du dimanche 15 novembre. Si l’on se réjouit de voir la Culture afficher ses lettres de noblesse et faire entendre sa voix auprès du public, on s’étonne malgré tout, encore et encore, de l’impassible silence des hautes autorités sur son chemin de croix.
Philippe Edouard Légendes et crédits photo :L'artiste Oupta |