Exposants, galeristes et collectionneurs sont venus vendre des trésors d’arts venus d’Afrique, d’Océanie, d’Asie du Sud-Est, d’Inde, de l’Himalaya, des Amériques. Si tous, même la dizaine de collectionneurs américains, ont répondu présents à l’événement, c’est que le marché des arts primitifs est en bonne santé. Sur place, les prix des pièces oscillent de 2 000 à 50 000 euros selon leur rareté et attirent des milliers de visiteurs, acheteurs ou simples curieux.
Le Parcours des mondes dévoile également plus de 35 expositions guidées par les thèmes suivants : L’Art magique, Regards premiers, Batékés « les fétiches », ou encore Trilogie africaine, pour se conclure audacieusement sur une lumière contemporaine avec l’exposition Mickey au Bénin hébergée par la galerie Vallois Sculpture contemporaine.
Pour ce projet, le directeur, Cédric Destailleur, a demandé à neuf
artistes béninois de traduire leur représentation de Mickey Mouse. « Mon idée est d’intégrer, petit à petit, l’art contemporain, surtout l’art contemporain africain. La galerie Vallois a eu l’idée de demander à des grands artistes béninois de faire une œuvre autour de Mickey. Le résultat est vraiment beau. Il faut y aller. Je pense que Walt Disney devrait s’inspirer de l’imagination des artistes béninois », explique Pierre Moos à RFI.
Pour feuilleter en ligne le catalogue de Parcours des mondes, rendez-vous sur le site Parcours-des-mondes.com