Parution : « Prioritologie » de Julien Francis Moufonda
Julien Francis Moufonda souligne d’entrée de jeu qu’il ne s’agit pas d’une théorie autonome des priorités que l’on tenterait d’appliquer dans n’importe quel domaine de l’activité humaine. La science des priorités ainsi nommée se base pour autant sur des lois, principes, typologies des priorités en vue d’en faciliter l’accessibilité, dans le temps et dans l’espace, à celui qui les dégage et/ou pour celui qui les vit. Par cette matérialisation, a commenté Grégoire Lefouoba, l’auteur venait d’accomplir une volonté de jeunesse, qui se lit avec envie bien qu’il s’agisse d’aspects rares, certes rébarbatifs, liés à la volonté subjective de l’homme : « Julien Francis Moufonda a voulu être un savant. Il ne s’est pas contenté de contempler la science, mais à son tour il a créé ». Poursuivant son analyse, il s’est interrogé sur le pourquoi d’une telle préoccupation pour la priorité, et s’est employé à dégager la pluralité de la « prioritologie ». Le concept, a-t-il dit, est appelé à coexister avec des sciences humaines comme les mathématiques, la zoologie et d’autres sciences molles. En cela, a-t-il affirmé, le néologisme moufondien se prête et se coule bien dans d’autres pensées humanistes. Le philosophe Roger Garaudy fut le promoteur de la théorie de « rendre simple ce qui est complexe ». Julien Moufonda innove, mais il perpétue aussi une tradition.
Chacun pourra en faire profit, même si ce n’est pas une recette figée. Dans le contexte d’une famille, par exemple, ce sera un outil de planification qui interpellera un grand nombre d’individus avec le temps. Autres aspects, l’ouvrage élaboré rigoureusement servira d’outil de formation sur des thèmes liés au temps ainsi que sur la gouvernance. Cette ouverture au temps permettra à cet ouvrage, « petit » dans sa conception, de bousculer le temps en lui-même. Tout au long du livre, subdivisé en six chapitres, sept principes fondamentaux sont présentés dans l’ordre de la science des priorités. Le premier, décrit au chapitre III (page 27) est celui basé sur l’humanisme. « Toute entreprise est noble lorsqu’elle sert les hommes », a estimé l’un des présentateurs du livre pour résumer un concept qui rejoint de près les pensées grecques, mais aussi bantoues. Luce-Jennyfer Mianzoukouta Légendes et crédits photo :Photo 1 : L'auteur entouré de deux ses compagnons d'études. (© DR)
Photo 2 : La couverture de l''essai philosophique. (© DR) |