Pays africains prospères : la RDC occupe la trente-cinquième placeIl faut insister sur le fait que l’étude table sur un certain nombre de facteurs de base. Au total, il y en a près de quatre-vingt-dix établis en huit grandes catégories essentielles, en l’occurrence l’économie, la présence d’opportunités d’entrepreneuriat, la gouvernance, l’éducation, la santé, la sécurité, la liberté personnelle et enfin le capital social. Mais le principal facteur est bien entendu le niveau de PIB par habitant. Pour autant, certains critères n’ont rien d’économique. C’est le cas de la « liberté personnelle » qui inclut, selon l’étude, la liberté d’expression et de conscience ainsi que la tolérance à l’égard des minorités. Si l’Afrique du Sud est classée comme la locomotive en Afrique alors qu’elle n’est que la troisième puissance de la région sur le plan strictement économique derrière le Nigéria et l’Égypte, c’est en fonction du niveau élevé de prospérité et de ses performances dans plusieurs catégories dont l’éducation, le capital social, la santé, la gouvernance, la présence d’opportunités d’entrepreneuriat et la liberté personnelle. Dans cette liste de l’Afrique prospère, le top dix est constitué ainsi de l’Afrique du Sud, du Botswana, du Maroc, de la Namibie, de l’Algérie, de la Tunisie, du Sénégal, du Rwanda, du Ghana et du Burkina Faso. Laurent Essolomwa |