Pétrole : les experts de l'Appa se retrouvent à Brazzaville

Le ministre des Hydrocarbures congolais, Jean Marc Thystere Tchicaya, l’a souligné le 28 septembre à Brazzaville à l’ouverture de cette session consacrée à la réforme des institutions et au bilan des activités de l’association. « Une situation remet en cause l’ordre économique de nos pays. Le prix du baril du pétrole, qui se situe aujourd’hui à une moyenne en deçà de 50 dollars contre 115 dollars en juin 2014, soit une chute de près de 57%, draine de façon négative les conséquences sur les programmes d’investissement de développement de chacun des pays exportateurs des hydrocarbures », a déclaré le ministre congolais.

Évoquant plusieurs éléments impactant négativement les ressources financières pétrolières, Jean Marc Thystère Tchicaya a invité les experts à une reflexion pour apporter des solutions idoines. « Il conviendrait à l’Appa de jouer de toutes les stratégies susceptibles de permettre de sortir progressivement de ce cycle vicieux ». Aussi, au cours d’autres réunions, d’importances décisions ont été prises ayant insufflé la dynamique nécessaire à l’Appa. Elles ont abouti à des stratégies organisationnelles prometteuses pour l’activité pétrolière. 

Ainsi, la réunion ordinaire du comité des experts qui prendra fin le 2 octobre devrait fixer des objectifs pertinents sur le plan d’action. Les experts se pencheront sur les études sur l’harmonisation de la nomenclature stratigraphique des bassins sédimentaires pour une meilleure connaissance des gisements et la promotion de la recherche et l’exploitation pétrolière. Se suivent les études sur la promotion du contenu local des activités pétrolières et du marché du pétrole brut et des produits pétroliers. Soumis à leur apréciation, le projet de construction du siège de l’Appa, à Brazzaville. Sur ce dernier sujet, le gouvernement a déjà octroyé le site situé dans le centre-ville et les études architecturales détaillées pour la construction de l’immeuble vont bientôt démarrer.

Le bilan des actions de l’Appa fait ressortir certaines limites, en dépit des efforts déployés constatés. Il ressort:  peu d’impact des actions de l’association sur les activités pétrolières des pays membres et  sur la vie des populations, un faible niveau d’assistance mutuelle et de coopération,  peu de visibilité  de l’association méconnue sur les plans régional et international. Notons que sur les dix-huit pays membres de l’Appa, cinq d’entre eux n’ont pas répondu présent à l’invitation, convoquant cette 50^e réunion ordinaire.