Les Dépêches de Brazzaville


Piraterie maritime : la communauté internationale maintient la pression dans la lutte contre la piraterie maritime


Cette présidence du Groupe de contact sera conjointement exercée par le Service européen pour l’action extérieure (SEAE) et la Commission européenne, et poursuivra ses travaux exercés en 2013 sous la présidence des États-Unis. Bien que le nombre d’otages ait baissé, passant de plus de 700 en 2011 à environ 50 aujourd’hui, l’Union européenne (UE) reste fermement résolue à faire en sorte que le nombre de navires et de gens de mer aux mains des pirates somaliens soit réduit à zéro.

Réuni récemment à Paris, le Groupe de contact sur la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes (CGPCS), sous la présidence de l’UE à l'Institut d'études de sécurité de l'UE, en vue de débattre de son engagement et de son organisation futurs, il a été décidé de renforcer l’accent mis sur le renforcement des capacités maritimes régionales, notamment le soutien aux garde-côtes, la police maritime, le secteur de l’État de droit et de la justice en Somalie et dans la zone de l’océan Indien occidental ; de renforcer son engagement auprès du secteur privé et de se concentrer davantage sur la prévention ; enfin, d’augmenter ses efforts en vue de traquer les flux financiers liés à la piraterie ainsi que les principaux chefs des pirates.

Créé en 2009, en vertu de la résolution 1851 du Conseil de sécurité des Nations unies,  le CGPCS rassemble les parties prenantes touchées par le fléau de la piraterie au large des côtes somaliennes, à savoir les États de la région ainsi que les pays d’Europe occidentale, du Moyen-Orient et d’Asie, le secteur privé, les organisations de marins et des ONG. La 16e session plénière du CGPCS se tiendra à New York, le 14 mai.

 


Noël Ndong