Les Dépêches de Brazzaville



PME : la plate-forme « Kosala » invite les start-up congolaises à se montrer compétitives


« Aujourd’hui, le monde devient un village planétaire. Si nous ne nous organisons pas, nous ne serons pas capables d’aller à la conquête du marché africain profitant de la zone de libre-échange ou encore du marché international », a déclaré Trésor Dexter Omono, s’adressant aux entrepreneurs ayant participé à l’atelier de restitution des travaux de la troisième édition du Forum Ambition Africa, tenus il y a quelques jours en France et au cours desquels la plate-forme « Kosala » qu’il dirige a représenté le Congo.

L’accès au financement, le réseautage pour se faire des partenaires, l’accompagnement, les stratégies de développement des talents africains, l’impact du numérique ont constitué la toile de fond de son exposé. Ces thématiques, a-t-il précisé, ont été évoquées lors dudit forum. Les opportunités pour bénéficier de certains avantages et se faire une place sur le marché international sont nombreuses mais les entrepreneurs congolais ne sont pas souvent informés, selon le fondateur de la plate-forme « Kosala », évoquant l’importance de cette restitution.

« Nous voulons bien aller loin mais il y a des informations qui nous échappent. Ce genre d’échanges permet d’éclairer davantage notre lanterne de sorte que nous puissions mieux recadrer nos projets et mieux se positionner sur le marché qui devient de plus en plus exigeant en termes de qualité des produits ou services à vendre », a souligné un des participants, Luvick Otoka.

En rappel, « Kosala » met à la disposition des entrepreneurs un suivi sur mesure ainsi que des mécanismes de financement, afin de faciliter la création et le développement de nouvelles entreprises.  Aussi cette plate-forme favorise-t-elle leur réussite tout en leur offrant des solutions permettant de diminuer les obstacles au bon déroulement des projets. Dans son objectif de disposer d’un appui considérable pour aider les entreprises et les start-up, l’accompagnement se fait sur une durée de six mois à trois ans, selon le projet, les besoins, la taille de l’entreprise.


Rominique Makaya

Légendes et crédits photo : 

Les entrepreneurs à l'atelier de restitution