Pointe-Noire : des médicaments essentiels génériques pour les structures sanitaires
« Ces médicaments arrivent à point nommé pour assurer la poursuite du programme de gratuité décrété par le président de la République, sur le traitement anti palustre chez les femmes enceintes et les enfants de moins de 15 ans. D’autres médicaments seront cédés à but non lucratif suivant les modalités applicables dans les formations sanitaires publiques » a-t-il déclaré. Il a aussi mis en garde les agents de santé du département de Pointe-Noire en vue d’une utilisation rationnelle de ces produits. « Ces médicaments ne doivent pas finir leur parcours dans les étagères d’officines ou de cabinets médicaux privés pour être revendus aux populations à des prix prohibitifs. Tous les agents qui se feraient prendre en flagrant délit croiseront toute la rigueur de l’administration. Ainsi j’instruis dès à présent, l’inspection générale de la santé, la direction générale des pharmacies et des laboratoires, les directions départementales de la santé et la centrale d’achat de pouvoir garantir la traçabilité de ces médicaments qui seront livrés aux formations sanitaires publiques afin que le destinataire final soit le patient au niveau des centres de santé intégré (CSI) et des hôpitaux publics en vue de garantir, non seulement la rentabilité et la pérennisation de la centrale mais aussi assurer de façon durable l’accès aux médicaments essentiels génériques à des groupes vulnérables», a-t-il signifié. Pour Jean Bruno Mokoko, « Ce partenariat, s’il se poursuit dans les conditions requises pourra permettre dans un avenir proche de combattre le phénomène de ruptures de médicaments, donc rendre plus disponibles les médicaments essentiels génériques (MEG) dans les formations sanitaires ».
Séverin Ibara Légendes et crédits photo :Photo Adiac: le directeur de cabinet du ministre et sa suite visitant l'entrepôt des médicaments |