Les Dépêches de Brazzaville



Pointe-Noire : le premier citoyen de la ville rassure la population


La psychose est partie depuis le 29 mars où certaines informations de sources non officielles demandaient aux Congolais d’observer la journée ville morte. Et de plus en plus dans certains quartiers de la ville, certains débats non républicains sont engagés ici et là, alimentés par des rumeurs de toute sorte.

Le matin du 4 avril, un groupe de délinquants, appelé "bébés noirs" ou Kuluna ont tenté d’agresser des éléments de la force publique vers le commissariat de Tié-Tié 2, ils étaient munis d’armes blanches, notamment  des couteaux, des machettes, des gourdins. Ces bandits ont été neutralisés et interpellés par la police. C’est la cause, selon Roland Bouiti Viaudo, de cette panique. À la suite de cet incident, le maire a rendu publique une communication tendant à apaiser ce climat dans la ville océane. « J’appelle les Ponténégrins et les Ponténégrines à vaquer paisiblement à leurs occupations, les services de police et de la gendarmerie sont à pied d’œuvre pour garantir la sécurité des biens et des personnes et mettre hors d’état de nuire toutes les personnes organisées en bandes de perturbateurs et de fossoyeurs de la paix », a assuré le maire.

Par ailleurs, il invite la population à dénoncer toute organisation de personnes tendant à troubler l’ordre public et de ne pas céder à toute rumeur de déstabilisation. « Car la force publique a été instruite pour traiter avec la plus ferme rigueur tous les délinquants qui s’aventureraient à troubler l’ordre public établi. Force est à la loi », a-t-il conclu. Notons que le calme est revenu dans la ville, malgré cette psychose qui continue de gagner encore certains Ponténégrins

La Rédaction de Pointe-Noire


la Rédaction de Pointe-Noire

Légendes et crédits photo : 

Roland Bouiti Viaudo Photo Adiac