Pointe-Noire : Les officiers de police judiciaires instruits sur la garde à vue
Former les policiers n'est pas synonyme de procès Selon le colonel Constant Ayouka, chef de service de la police judiciaire, responsable de la délégation de la police à la formation, cette session est loin d’être un procès fait à la police. Il s'agit d'un échange profitable pour tous devant permettre le changement des habitudes chez certains policiers. Dans son exposé, le colonel André Mankassa s'est apesanti sur des notions telles le respect, la dignité, la personne détenue, le gardé à vue, la détention ou la garde à vue. Des définitions contenues dans les textes réglementaires et législatifs que sont la Constitution du 20 janvier 2002, la déclaration universelle des droits de l’homme, la charte des droits et libertés de 1991, la loi n° 1-63 du 13 Janvier 1963 portant code de procédure pénale en République du Congo, etc. Il a rappelé à l’assistance que son intervention n’était pas un plaidoyer aveugle pour des détenus et des gardés à vue. Après débats, la constance s’est dégagée sur l’impérieux devoir d’aller vers l’humanisation et la réinsertion des détenus. Un engagement qui suppose chez l'État la réunion des moyens dans les lieux de détention, les services et postes de police. Ici a été soulevée la nécessité de reviser le code de procédure pénale car de l'avis de certains, plusieurs dispositions sont aujourd’hui désuètes.
Hervé Brice Mampouya Légendes et crédits photo :la tribune officielle lors de la formation des policiers
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