Pointe-Noire revit

Les 20 et  21 octobre furent des journées très noires pour la ville de Pointe-Noire. Tôt, dans la matinée, plusieurs jeunes ont érigé des barricades et brûlé des pneus sur plusieurs artères de  la ville notamment dans les arrondissements 3 Tié Tié et 6 Ngoyo, très secoués par les troubles.

Plusieurs commerces en ont fait les frais, principalement les boutiques et magasins des commerçants ouest- africains. L’intervention des éléments de la force publique dans les lieux du brasier a permis d’arrêter les pillages qui avaient déjà pris des proportions dangereuses (magasins éventrés, baie vitrées cassées, marchandises volées…). De nombreux blessés  ont été enregistrés dans les différents centres de santé, souvent atteints de balles perdues.

À  cause du manque de moyens de transport, la population a eu du mal à achéminer les blessés dans les hôpitaux pour les soins car par mesure de prudence, la plupart des taxis et autobus avaient préféré garer.

Le déploiement des éléments de la Force publique dans les différents points névralgiques de la ville (stations services, commissariats, postes de gendarmerie, administrations, marché…) est venu restaurer la quiétude dans la population qui, depuis ce matin vaque paisiblement à ses occupations après deux jours de troubles. Les bus et taxis circulent à nouveau dans la ville et les commerces ont rouvert.