Présidentielle 2021: le CRER échange sur la stabilité républicaine
Il convient, poursuit l’orateur, de retenir la nécessité d’être dirigés par les hommes d’Etat travaillant tous les jours à l’application des deux modèles de croissance et de développement, avec leurs variables et leurs contraintes, et à la mise en œuvre des dix-huit mesures qui définissent la bonne gouvernance. «C’est en travaillant à cette triple exigence qu’un pays garantit à son peuple une stabilité républicaine, condition sine qua non de l’existence en son sein de la paix, la sécurité, la grandeur, le souci de l’unité nationale et l’inclusion sociale, la certitude des élections apaisées », a-t-il indiqué. Pour sa part, Richard Poungha a expliqué que la conscience citoyenne du CRER est interpellée par l’imminence de l’élection présidentielle de mars 2021. C’est ainsi que le CRER s’est intéressé au rapport entre stabilité républicaine et élection présidentielle. La stabilité est le caractère de ce qui est stable, de ce qui tend à conserver son équilibre, la république est le régime politique où le pouvoir est la chose publique. Ce qui implique que ses détenteurs l’exercent non en vertu d’un droit propre, droit divin hérédité mais en vertu du mandat conféré par le corps social. La République du Congo est un Etat, le principe de la république, un gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple. Trois valeurs fondent la République du Congo, notamment l’unité, le travail et le progrès. Ces valeurs constituent ce que l’on entend par la devise du Congo. « En République du Congo? la fonction du président de la République, chef de l’Etat procède par une élection. Vivre en république, c’est savoir et vouloir ce qui est commun, c’est privilégier l’intérêt général, cela passe par la construction de la citoyenneté. Or, on ne devient citoyen que par l’instruction», a-t-il signifé.
Séverin Ibara Légendes et crédits photo :La tribune officielle de la conférence |