Presse- décès : La mort du journaliste Guillène Bibaya crée une vive émotion
Sourire, simplicité, douceur, volonté et abnégation sont les traits caractéristiques de Guillène Bibaya, qui n’avait que d’amis dans la corporation. Disponible, elle va vite se perfectionner sans trop de difficultés au contact des anciens aussitôt qu'elle a intégré dans les années 2005-2006 la radio Ponton FM. Daniel Missama, Jérémie Bakoua, Roger Patrick, Samétone Assimba…sont entre autres collègues qui l'ont encadrée. Disponible, elle était toujours apte lors des formations internes et externes dispensées par les professionnels des médias. Ce bagage lui a permis d’être à l’aise aussi bien à la rédaction qu’à l’animation d’antenne. Quand la Radio Ponton FM subit des tumultes il y a cinq ans, Guillène et un groupe de collègues tiennent la maison qui tangue mais ne chavire pas. Elle est même restée l’une des rares femmes toujours aptes à couvrir les activités pour garnir les éditions des journaux de la Radio qu'elle n'a jamais quittée, devenant même l'une des anciennes, tous genres confondus. Il y a deux ans, quand Ponton FM se mue en Mcr Tv- Ponton FM, Guillène est toujours là et devient une des journalistes émérites à la rédaction kituba en présentant avec brio les journaux parlés. Dans le cadre des projets développés par le Centre de ressources sur la presse en partenariat avec Syfia (Système d’information pour l’Afrique), elle réalisait des émissions radiodiffusées sur Radio Congo émettant à Brazzaville tous les mardis après le journal de 8 heures. Il y a peu, elle venait de découvrir les arcanes de la presse écrite puisqu’elle publiait aussi des articles dans le cadre du Crp/Syfia. Des articles disponibles dans le journal du CRP « Femme plurielle » mais aussi sur le blog.over-blog.com. Avec la mort de Guillène, Mcrtv et l'ensemble de la corporation perdent une journaliste talentueuse, volontaire et disponible. Femme au contact facile, elle a également fait dans sa jeunesse du théâtre dans la troupe « les Victoriens » du Lycée Victor Augagneur et dans celle des Pétroliers. Adieu Guillène, que la terre des ancêtres te soit légère.
Hervé Brice Mampouya Légendes et crédits photo :Guillène Bibaya
crédit photo"Adiac" |