Prison centrale de Makala : l’Asadho dénonce des morts de trop
Dans un communiqué du 28 avril signé par son président, Me Jean-Claude Katende, l’Asadho indique que parmi les différentes pathologies qui ont causé ces décès déplorés, il y a notamment le choc hypovolémique (trois cas), l’anémie (dix cas), la tuberculose (quatre cas), l’asthme (quatre cas), la malaria (sept cas dont certains ont été associés à l’anémie), l’électrocution (un cas), la pneumopathie (un cas) et l’étouffement (un cas). Dans ce nombre, il y a aussi deux décès par mort subite. Les prisonniers n’ont pas accès aux soins et traitements adéquats. Ce qui explique, selon l’Asadho, les multiples décès survenus à la prison de Makala. Cette association rappelle que l’article 47 de la Constitution garantit à tous les Congolais, dont les prisonniers, le droit à la santé qui comprend le droit de consulter un médecin et d’avoir accès aux soins et traitements. Face à cette triste réalité, l’Asadho attend du Premier ministre la diligence d'une enquête sur tous ces décès afin d’en déterminer les causes et de prendre les actions qui conviennent pour améliorer les soins et traitements médicaux fournis en prison. La ministre chargée de la Justice est appelée à prendre des mesures qui s’imposent pour désengorger la prison centrale de Makala, « où il y a un véritable surpeuplement, cause de contamination à la tuberculose ». Lucien Dianzenza Légendes et crédits photo :L'entrée principale de la prison centrale de Makala/DR |