Procès du 4-Mars : deux prévenus s’ajoutent aux trente premiers
Le commandant Roger Bokitomo confirme la thèse d’une « opération de sabotage » Tout comme les colonels Frédéric Ingani et Jean-Claude Mopita, cet accusé, qui à la base était témoin de l’affaire, a confirmé que cet incendie était le fruit d’une œuvre humaine. « Ces munitions sont stockées à l’Ecramu depuis 1999, mais jamais un incident de ce genre n’a été enregistré. Une personne a dû piéger les magasins, car le feu ne pouvait pas provenir de l’intérieur. Le nitrate ne peut faire l’objet d’un accident, car à l’origine il n’est pas explosif », a indiqué le commandant Bokitomo. Plusieurs points discordants ont été enregistrés au cours de leur confrontation. La Cour a donc pris la décision de maintenir en détention préventive Bokitomo et Ferre afin d’aider la Cour à avoir assez d’éléments susceptibles d’établir les responsabilités. Ces deux derniers jours, vingt-deux officiers supérieurs, officiers et sous-officiers ont été auditionnés par la Cour à titre de renseignements. Les débats se poursuivront le lundi 26 août. Josiane Mambou-Loukoula |