Les Dépêches de Brazzaville



Psychose à Brazzaville : l’école tourne au ralenti


Même dans la partie nord de la ville où aucune tension n’est observée depuis le début du mouvement qualifié d’insurrectionnel par les autorités, la psychose règne encore dans les esprits de nombreux enseignants et élèves.

En effet, si la situation est justifiée dans les arrondissements de Bacongo, Makélékélé et Madibou où une grande partie de la population est restée terrée chez elle à cause des tensions qui sont encore montées ce mercredi matin, à Talangaï, Ouenzé, Djiri, Poto-Poto et Moungali, deux causes peuvent expliquer cette timidité. La pluie qui s’est abattue dans la capitale en début de matinée ce 21 octobre et la psychose provoquée par les déclarations  de certains hommes politiques opposés au projet  de nouvelle constitution et qui ont invité leurs partisans à un soulèvement populaire ont dissuadé les habitants à sortir de chez eux.

Certains établissements scolaires tant du  public que du privé, que nous avons visités ce mercredi matin, dans la partie nord et au centre-ville de Brazzaville ont présenté deux visages. D’un côté, on a observé des élèves venus nombreux aux lycées Antonio Agostinho Neto et Révolution à Talangaï, ainsi qu’à l’Ecole militaire préparatoire Général Leclerc, mais moins d’enseignants.

Par Contre, au collège Pierre Ntsiété, dans le 5e arrondissement Ouenzé, au lycée technique commercial et industriel 1er Mai à Bacongo, dans le deuxième arrondissement, tout comme au lycée et au CEG Nganga-Edouard à Poto-Poto, ainsi qu’au lycée Thomas-Sankara à Mikalou 2 ( Djiri), les enseignants et les élèves sont moins nombreux dans les salles et dans la cour.


Parfait Wilfried Douniama