Les Dépêches de Brazzaville



Rapatriement des FDLR : plus de délai supplémentaire au-delà du 2 janvier 2015


Il n’y aura plus aucune dérogation pour les éléments des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) quant à l’ultimatum qui leur a été lancé depuis le 2 juillet 2014 et adopté par les autres instances régionales, à savoir la Cirgl et la Sadc. Cet ultimatum de six mois sera consommé d’ici le 2 janvier 2015 et, à cette échéance, aucun élément des FDLR ne devra plus vivre sur le territoire de la RDC. C’est en tout cas, ce qu’a martelé le coordonnateur national du Mécanisme de suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba dans son intervention lors de la quatrième réunion de haut niveau du mécanisme régional de suivi dudit Accord tenu le 22 septembre à New York en marge de la soixante neuvième session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies.

Pour François Muamba, il est hors de question  d’accorder un délai de grâce aux FDLR qui n’auront pas regagné leur pays à cette date. « C’est la toute dernière chance qui leur est accordée, et il y aura bientôt une évaluation qui sera faite pour constater que le 2 janvier 2015, on aura consommé les six mois d’ultimatum accordés. Tous ceux qui n’auront pas déposé les armes vont être désarmés par la force », a-t-il indiqué.

L’officiel congolais a tenu, par ailleurs, à réaffirmer la détermination de son pays à matérialiser tous les engagements pris dans l’Accord-cadre d’Addis-Abeba pour la paix, la sécurité et la coopération en RDC et dans les Grands lacs. Il a émis le vœu de voir les engagements nationaux auquels la RDC a librement souscrit aboutir en faveur de la paix dans la région. Quant aux revendications exprimées par certains éléments des FDLR posant l’ouverture démocratique au Rwanda comme l’un des préalables à leur rapatriement, François Muamba a laissé entendre qu’il s’agit là d’une affaire rwando-rwandaise devant être réglée en dehors du territoire congolais.    


Alain Diasso

Légendes et crédits photo : 

François Muamba