Les Dépêches de Brazzaville



Redd+: débat sur le partage des bénéfices


En effet, cette réflexion fait suite à une étude sur les mécanismes existants en matière de gestion des ressources naturelles au Congo, menée par un consultant dans l’espace de conservation transfrontalière tri-nationale de la Sangha. Celle-ci révèle notamment les difficultés liées au décaissement des fonds en vue du suivi des activités agricoles, l’inexistence des documents administratifs et comptables pour suivre et évaluer de façon exhaustive les retombées issues des 50% des taxes à superficie ainsi que le manque de rapport d’activités.

Soulignant l’importance de récompenser les populations qui mettent en œuvre cette politique de lutte contre la déforestation, le point focal des projets Uinc, Redd+ et du Fonds pour les forêts du Bassin du Congo, Brice Sévérin Pongui, a déclaré : « Pour inciter les populations à ne pas couper les forêts et bien conserver les ressources naturelles, il faut les encourager ». Ajoutant que « le Congo a une grande expérience en matière de conservation des ressources naturelles. Il y a des ombrions de partage de bénéfices. À partir des forces et  faiblesses de ce mécanisme existant, nous allons réfléchir pour alimenter le débat national qui est en cours sur les avantages liés au processus redd+ », a déclaré Brice Sévérin Pongui,.

Financée par la Banque africaine de développement et mise en œuvre par l’Union internationale pour la conservation de la nature, l’étude réalisée s’inscrit dans le cadre du projet d’appui multi-acteurs au processus Redd+. Outre le Congo, ce projet est également exécuté au Gabon, au  Cameroun et en République centrafricaine. 


Lopelle Mboussa Gassia