Renforcement des capacités : initiation aux techniques novatrices de dépistage de l’hémophilie
Actuellement, a-t-il annoncé, depuis que le service d’hématologie a été ouvert en 1994, il a été répertorié 128 cas d’hémophilie sévère et malheureusement près de cinq décès. Le professeur d’hématologie pédiatrique, responsable du Centre de traitement et de la prise en charge de l’hémophilie au Centre hospitalier et universitaire de Rabat, au Maroc, Mohamed Elkhorassani, en sa qualité de formateur, a indiqué que l'atelier portera sur tout ce qui a trait à la problématique du diagnostic biologique de l’hémophilie de la maladie hémorragique. Aujourd’hui, a-t-il dit, c’est une maladie rare, mais une maladie qui existe, ajoutant qu’on est un pour dix hémophiles dans une population générale. « Donc, le problème c’est que, ce sont des maladies qui sont sous traitées, parce qu’elles sont sous diagnostiquées, ne sont pas connues. C’est un mal génétique et quand on ne connaît pas, on ne fait pas de diagnostic. Donc, ce sont des patients qui saignent, on ne sait pas pourquoi. Ils arrivent en urgence à la suite d’un accident hémorragique. Et de fois ils peuvent décéder, parce qu’ils ne savent pas qu’ils sont hémophiles, que l’hémophilie est une maladie », a fait savoir le Pr Mohamed Elkhorassani. Il a, entre autres, indiqué que le but du projet c’est d’abord de sensibiliser, de former des gens qui sont déjà formés, pour échanger sur le diagnostic, la partie laboratoire, mais en même temps sur le traitement et la surveillance (…). Guillaume Ondze Légendes et crédits photo : Une vue des participants à l'atelier/ Adiac |