Rentrée du livre de l’AET : trois ouvrages au menu des échanges de la deuxième journée
Patherson Mouckaulho Itsissa a fait une critique de l’œuvre de 250 pages intitulée « L’intruse du Khalifat » parue en 2018. L'histoire de ce roman tourne autour d’un personnage saisissant qui parfois peine en désespoir et en émoi. Ce personnage, Aminata, est une Camerounaise. Normalienne, elle est enseignante en science exacte, mariée à Ibrahim Touré, à Kakongo (Pays imaginaire). Pour mettre fin à sa poisseuse vie, elle devient chrétienne… Mais sa malchance persiste et elle se convertit à l’Islam, devenant une redoutable Moudjahidine, une combattante pour la guerre sainte. Aminata se fait accompagner dans ce roman par plusieurs personnages dont un certain Mustapha qui finira par devenir son époux, suivi de la petite sœur d’Aminata, du marabout El Hadj Abdoulaye, puis S. Aboubacar, le khalife, chef du mouvement Boko Haram. De son constat, il s’avère que ce roman se vit essentiellement au Kakongo qui a pour capitale économique « Wali ». Par les pérégrinations d’Aminata se déroulant entre le Mali, le Niger et le Kakongo, l’espace-temps se justifie au champ lexical selon les termes utilisés par l’auteur. Patherson Mouckaulho Itsissa a circonscrit le thème de ce roman qui est « Le terrorisme ». « Le champ lexical tourne autour des questions sécuritaires du terrorisme ; on retrouve dans ce roman les notions telles que le khalifat, l’Etat islamique, le néo-djihadiste, Boko Haram, Djihad international. Nous quittons les questions d’amour pour des questions sécuritaires… », a-t-il signifié à l’auditoire. Signalons qu’après la présentation er les intermèdes animés par l’AET Aristide J. Johnson, la rencontre s’est clôturée par un échange interactif avec les présentateurs. Guillaume Ondze Légendes et crédits photo :1-L'auteur à gauche, suivi du modérateur / Adiac
2-La photo de famille à l'issue de la présentation /Adiac |