Les Dépêches de Brazzaville



Repenser l’Afrique : un Café panafricain sera lancé le 25 mars


Le Café panafricain sera lancé le 25 mars, à Bacongo, le deuxième arrondissement de Brazzaville, sur le thème « Pour un monde digital inclusif. Innovation et technologie pour l’égalité des sexes ». Il aura pour objectif de repenser l’Afrique, d’étudier soigneusement ses avantages et ses faiblesses afin de trouver ensemble des solutions durables pour son émancipation. L’Anua/RC a, entre autres missions, de contribuer à la mise en œuvre et la vulgarisation des idéaux, des principes de l’Agenda 2063, des stratégies de développement de l’Union africaine ainsi que des initiatives et des plans de développement des organisations sous-régionales d’intégration et des États membres.

« La rencontre d’aujourd’hui est un point d’information sur l’une des activités inscrites dans notre programme d’activités 2023. Il s’agit du Café panafricain, un espace d’échanges et de débats, de discussions et de propositions sur l’histoire, l’actualité et l’avenir de l’Afrique entre les panafricanistes, d’une part, et les amoureux de l’Afrique, d’autre part », a indiqué Ruth Balandila, sécretaire chargé de la promotion du Patrimoine socioculturel, historique, touristique national et international de l’Unua/RC.

De nombreux sous-thèmes seront traités au cours de ce Café panafricain qui est le tout premier de l’histoire, dont le sous-thème s’inscrivant dans le cadre du mois de la femme, à savoir « Sur la voie du panafricanisme, Edith Lucie Bongo Ondimba, une femme au cœur d’or ». Outre Ruth Balandila, d’autres membres, à l’instar de Claude Mamout, secrétaire général de l’Anua/RC, et de Ramsès Bongolo, ont retracé l’histoire de cette association. La raison de la création de ce Café panafricain est de raccorder l’arbre à ses racines, reconnecter les Africains à l’Afrique, c’est-à-dire rendre les Africains en général et les Congolais en particulier plus conscients de leur africanité, plus sensibles aux problèmes de l’Afrique et plus combatifs quand il s’agit de défendre leur identité culturelle, sauver l’honneur et redorer le blason du continent noir dans les compétitions sportives, les rencontres culturelles, les milieux scientifiques, le domaine économique et l’univers politique, etc…, ont-ils expliqués.

« Pourquoi un Café panafricain ? Parce que le bonheur, l’épanouissement et l’émergence de l’Afrique est une affaire qui nous concerne tous, parce que l’allègrement du poids multiforme qui mine la maturation du continent noir est une responsabilité qui n’incombe pas uniquement aux gouvernants, mais aussi aux gouvernés ; et ce, pour la bonne raison que l’Afrique ne peut tendre vers le bonheur auquel elle aspire si les ordres du sommet ne trouvent pas un écho favorable au sein de la base et inversement, si le sommet ne tient pas compte des doléances, des réflexions constructives et des suggestions salvatrices de sa base », a précisé Ramsès Bongolo.

L’Afrique qui patauge depuis trop longtemps dans la léthargie a grand besoin des actions combinées, de la synergie du sommet à la base, pour parvenir à ses fins. Pour ce faire, l’Afrique a besoin que toutes ses composantes, toutes ses ressources humaines sortent des gradins de la passivité infructueuse pour jouer sur le dynamisme productif ou sur l’esplanade de l’initiative féconde, ont-ils ajouté.


Bruno Okokana

Légendes et crédits photo : 

Les membres de l’Unua/RC lors du point de presse / DR