Rue Dance : la 4e édition du festival fait la part belle aux femmes
Pour sa 4e édition, Rue Dance portera son questionnement sur le genre. Ce thème a été choisi du fait du faible taux de participation des femmes dans ce milieu. Rares sont celles qui ont le courage de se mettre au-devant de la scène. Pour susciter la participation féminine dans le milieu de la danse contemporaine, en particulier au Congo et en Afrique centrale, cette année, la programmation Rue Dance Congo fera la part belle aux compagnies dirigées par les femmes afin de favoriser l’émergence de talents auprès des jeunes filles. Dans la programmation, seront pris en compte des spectacles portés par des femmes chorégraphes ou des jeunes danseuses interprètes. Rue Dance est un moment approprié pour que les danseurs se retrouvent soit en atelier de formation, soit autour d’une table pour discuter des questions liées à leur profession. « Il nous paraît important et nécessaire de profiter de l’émulation pour lancer la deuxième session des ateliers de création, de décors urbains pour proposer de nouveaux outils créatifs et d’approfondissement des connaissances des réalités du corps et des espaces, des ouvertures culturelles par le biais d’ateliers encadrés par des artistes expérimentés » Le festival Rue Dance est initié depuis deux ans par Florent Mahoukou afin de contribuer au développement culturel, socioéconomique et politique à travers les messages dispensés par les créations chorégraphiques. Il a l’ambition d’implanter l’événement dans différents pays d’Afrique, en vue de mettre en place un réseau culturel panafricain : Réseau Rue Dance. Cette année les danseurs viendront du Congo, de Madagascar, d'Afrique du Sud, du Cameroun, du Burkina Faso, du Niger, du Sénégal, d'Allemagne, de Corée du Sud et de la République démocratique du Congo. Hermione Désirée Ngoma Légendes et crédits photo :Affiche de Rue Dance |