Salubrité : la ministre de l’Environnement nettoie devant son administration
Cette initiative, a-t-elle déclaré, ne devait qu’être instituée un jour, précisant que si le chef de l’État avait, au départ, privilégié les questions de réconciliation, de paix, maintenant il est question que les Congolais comprennent que chacun où il se trouve doit accompagner l’État, parce qu’au centre c’est d’abord le citoyen. Changer le logiciel mental des citoyens
De la même manière, a-t-elle poursuivi, les personnes qui s’installent au bord du fleuve, de la mer, des océans, doivent respecter les lois en la matière. Arlette Soudan-Nonault a reconnu que les réformes ne sont pas toujours acceptées par tous mais une campagne de sensibilisation à l'endroit de la population devrait être menée au travers des spots, des plateaux télévisés, etc., sur l’environnement insalubre. La ministre a fait savoir que son département travaille actuellement en partenariat avec le ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, dans le but de placer des manuels scolaires qui sensibilisent les plus petits au respect de l'environnement. « Il y a une volonté du gouvernement de faire en sorte que les choses changent. Il faut assurément changer le logiciel mental et au-delà de ce logiciel mental, c’est le disque dur qu’il faut reformater et quelques virus auxquels il faut apporter des antivirus. Je pense qu’il faut parler le langage informatique pour casser les habitudes qui ont la peau dure. On demande la résilience de l’État, parce que l’État doit sanctionner. Car, en dehors de la sensibilisation, il faut aussi des mesures répressives qui sont prévues dans les textes de l’État », a-t-elle martelé. Bruno Okokana Légendes et crédits photo :Photo 1 : Arlette Soudan-Nonault lançant l'opération de salubrité à la direction générale de l'environnement
Photo 2 : la ministre du Tourisme et de l'environnement en pleine opération
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