Les Dépêches de Brazzaville



Santé: le cancer du sein en inquiétante progression au Congo


Formelle, la Pre Judith N’sondé Malanda affirme que le cancer ne conduit pas à la fatalité inévitable de la mort. « Le cancer du sein est une maladie grave, qui peut être guérie si elle est découverte et traitée tôt», soutient-elle, bien que de tous les cancers sévissant à Brazzaville celui du sein soit le plus répandu. Comment le reconnaître ou l’éviter?

Prolifération anormale et anarchique des cellules de la glande mammaire, le cancer du sein est le premier des cancers qui touchent la femme à Brazzaville, selon le registre des cancers, avec un taux d’incidence évalué à 30,1%. Il est en inquiétante progression au Congo.

Parmi les causes de la maladie, des facteurs naturels et culturels. Il s’agit, entre autres, des risques liés à la précocité des premières règles avant l’âge de 12 ans, de la ménopause tardive, la nulliparité, c’est-à-dire la situation d’une femme n’ayant jamais accouché, tout comme le fait d’avoir la première grossesse après 30 ans. Les femmes n’ayant jamais allaité sont aussi parmi les plus exposées. Mais il y a aussi les facteurs les plus courants: l’alcoolisme ou la consommation trop fréquente de graisses animales.

«Les femmes, affirme-t-elle, doivent palper les seins au moins une fois le mois pendant la toilette du matin. Consulter immédiatement un médecin ou les services de santé si les manifestations suivantes sont remarquées : aspect de peau d’orange, écoulement ou douleur au niveau d’un sein. » Car, la guérison du cancer du sein est possible si le diagnostic est fait au début de la maladie.


Aubin Banzouzi

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