« Nous avons discuté des questions de santé et de développement notamment les mécanismes à mettre en œuvre pour faire baisser la mortalité maternelle. (…) Notre partenariat avec le Congo vise à faire en sorte qu’aucune femme puisse perdre la vie, en donnant la vie », a expliqué Mabingué Ngom qui, d’ailleurs, n’a pas fait le déplacement de Brazzaville les mains vides. En marge de son entrevue avec Jacqueline Lydia Mikolo, le directeur régional Afrique de l’Ouest et du Centre a mis à disposition du ministère de la Santé et de la Population un lot de kits d’accouchement d’urgence. Ces produits, à en croire le directeur de l’organisme onusien, permettra aux femmes de donner la vie en toute sécurité, dans les cas d’urgence. Reconnaissant les efforts fournis par le Congo à ce sujet, Mabingué Ngom a profité de l’occasion pour lancer un appel en vue d’un soutien additionnel pour permettre à ce pays ainsi qu’à plusieurs autres dans le continent d’éradiquer ce fléau.
La mortalité maternelle n’a pas été l’unique point d’échanges entre Jacqueline Lydia Mikolo et Mabingué Ngom. Ils ont aussi également évoqué, entre autres, la problématique des grossesses précoces, la planification familiale. Sur toutes ces questions, il y a une convergence totale entre le Congo et le Fnuap, selon Mabingué Ngom. Les perspectives africaines de 2017 ont été projetées.