Santé : le gouvernement réunit les conditions pour la production des antipaludiques
Pour leur part, les experts en pharmacie ont reconnu que le laboratoire est constitué des locaux spacieux dotés d’un éclairage adapté. Chaque local comprend un acte défini et les locaux sont agencés de telle sorte que le circuit de chaque flux est simple et aisé à effectuer. Chaque machine correspondant à un acte donné de production est disposée dans un local approprié. Par ailleurs, l’ensemble des machines peuvent conduire à réaliser des actes nécessaires à la production des médicaments sous forme sèche telle que les comprimés mais un problème se pose avec la machine liée à l’acte de conditionnement, ont relevé les experts en pharmacie. De même les experts ont constaté que les locaux devant abriter l’administration et autre service tel que l’assurance qualité, service-clé qui décide de la libération des lots n’existe pas encore. Sur la base des résultats de l’audit, les experts ont indiqué que ce laboratoire pourrait matérialiser sa mission définie par les conclusions bilatérales qui consiste en la production des antipaludiques à base d’artémisinine afin de rassurer la population sur leur disponibilité et accessibilité, espérant ainsi contribuer à baisser le taux de mortalité relative au paludisme. Par contre, selon les experts, le laboratoire de Soretep ne peut être inclus dans les activités à court ou moyen terme relatives à la lutte contre le Covid-19 car sa mise en œuvre relève d’une certaine nécessité en se référant sur les notions de base concernant la vie des virus. En rappel, les plantations de l’Artemisia au Congo, matière première pour le fonctionnement de ce laboratoire, identifiées par l’Institut de recherche forestière sont à Brazzaville, au Pool, au Kouilou, au Niari, Lékoumou et la Likouala.
Rominique Makaya Légendes et crédits photo :1 : Les experts visitant les machines du laboratoire
2 : Une des équipements du laboratoire de fabrication des antipaludiques |