Santé : le personnel de la Cour constitutionnelle sensibilisé sur l’obésité, le diabète et l’hypertension artérielle
Le deuxième orateur, le cardiologue Méo Stéphane Ikama, a quant à lui, échangé sur les risques socio-sanitaires de l’hypertension artérielle. Selon les enquêtes, cette maladie, qui atteint 1/3 de Brazzavillois, est à l’origine des accidents vasculaires cérébraux ainsi que des insuffisances cardiaque et rénale chez les passions. « Ces pathologies constituent d’imprévisibles adversaires pour la santé, c'est le cas de l’accident vasculaire cérébral qui entraîne un accroissement inquiétant de la mortalité due à l’hypertension artérielle. Il faut donc s’adonner à la prévention en s’appropriant les informations relatives aux facteurs de risque », a indiqué le président de la Cour constitutionnelle, Auguste Iloki. Pour le ministre de la Santé et de la Population, François Ibovi, la meilleure médecine n’est pas celle qui guérit, mais celle qui prévient. En saluant cette initiative de la Cour constitutionnelle, il a invité les institutions et les départements ministériels à prendre le relais afin de mieux lutter contre ces pathologies. Cette séance, consacrée à la prévention de ces maladies, a été l’occasion pour le président de la Cour constitutionnelle, d’exhorter le personnel de son institution à capitaliser les conseils des médecins. « La prévention passe avant le dépistage à temps qui favorise une meilleure prise en charge. Les spécialistes des questions sanitaires nous ont rappelé qu’une pathologie dépistée au stade primaire a toutes les chances d’être traitée jusqu’à la guérison totale, alors qu'un dépistage tardif peut être à l’origine de préjudiciables complications pouvant causer la mort », a-t-il conclu. Josiane Mambou Loukoula Légendes et crédits photo :Le président de la Cour constitutionnelle, Auguste Iloki. |