Les Dépêches de Brazzaville



Santé : les pharmaciens du Congo promettent d’ester Laborex en justice


Dans une déclaration rendue publique à la fin des travaux par le secrétaire général du Synaphac, Romaric Pambou Boueya, les participants ont promis, en outre, d’engager une action de boycott à l’endroit des grossistes-répartiteurs qui ouvriraient leurs portes à Madjid Traoré. Par ailleurs, les syndicalistes leur ont demandé de nommer à la tête de leurs structures des pharmaciens régulièrement inscrits à l’un des tableaux de l’ordre.

Les pharmaciens ont rappelé qu’Abdoul Madid Traoré n’étant inscrit à aucun tableau de l’ordre, il ne peut exercer le métier de pharmacien et bénéficier des avantages y afférents.

Rappelons qu’au cours de l’assemblée générale extraordinaire du 15 juillet dernier, les pharmaciens avaient signifié que Madjid, sujet malien, est arrivé au Congo en 2004 pendant qu’il détenait des documents congolais datant de 2000. Un acte qui, selon eux, montre qu’il est de  moralité douteuse.

De plus, ont-ils poursuivi, pour obtenir la nationalité congolaise, la loi exige qu’une personne réside sur le territoire national pendant dix ans. Ayant sollicité d’exercer sur le territoire congolais en qualité de pharmacien, il lui a été demandé de présenter au préalable l’acte de sa radiation de l’Ordre national des pharmaciens du Mali ; parce qu’il est interdit aux pharmaciens de faire partie de deux ordres à la fois.

Au cours de la réunion du 15 juillet dernier, les pharmaciens avaient également rappelé les multiples problèmes auxquels fait face la profession, notamment la circulation à grande échelle des faux médicaments et la nécessité d’assainir le secteur.  

 

 

   


Roger Ngombé

Légendes et crédits photo : 

Victor Ngoma, président du Synaphac