Santé publique : le Congo évalue son Plan d’action national de sécurité sanitaire
Ils valideront, par la suite, les données renseignées par les parties prenantes sur les capacités de mise en œuvre du RSI-2005 et examineront les défaillances dans les systèmes de surveillance épidémiologique, de préparation et de réponse aux urgences sanitaires, selon l’approche "Une seule santé". Cette approche repose sur l'idée selon laquelle la santé humaine et la santé animale sont interdépendantes et liées à la santé des écosystèmes dans lesquels elles cohabitent. C’est ainsi que les participants à l’atelier vont également faire des propositions afin que les systèmes d’alerte soient efficaces et suggéreront des approches pour que le RSI intègre les commentaires multisectoriels pluridisciplinaires des partenaires nationaux.
Estimé à environ 93 331 747 108 F CFA, il est prévu que la mise en œuvre du Panss soit en partie financée par les partenaires au développement du secteur de la santé. L’Organisation mondiale de la santé, pour sa part, continuera de coordonner la plate-forme permettant aux partenaires de collaborer afin de consolider les capacités du RSI-2005 et d’accroître la contribution du Congo à la sécurité sanitaire mondiale. Le RSI est un instrument de droit international, dont la dernière version a été adoptée par la cinquante-huitième assemblée mondiale de la santé, le 23 mai 2005. Au terme de la signature par le Congo du RSI, le « pays a procédé de janvier à mars 2019 à son évaluation externe conjointe des principales capacités de mise en œuvre et à l’évaluation des performances des services vétérinaires. Au terme de ces évaluations, il a été recommandé au Congo de renforcer davantage l’ensemble des domaines techniques », a indiqué Jean Ignace Tendelet, directeur de cabinet du ministre de la Santé, à l’ouverture des travaux de l’atelier. Fortuné Ibara Légendes et crédits photo :1-Le podium lors du lancement des travaux de l'atelier /Adiac
2- Une vue des participants /Adiac |