Santé publique : le vaccin contre le paludisme désormais disponible au Congo
Pour les moins de 5 ans, le paludisme représente 52, 8% des causes de consultation externe; 44,1% des causes d’hospitalisation et 28% des causes de décès au niveau des hôpitaux. Les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans constituent les groupes les plus vulnérables. « Aujourd’hui au Congo, en sus des stratégies de lutte connues, les traitements efficaces, le vaccin contre le paludisme est désormais disponible, les experts sont à l’œuvre pour l’intégration de celui-ci dans les programmes élargis de vaccination », a annoncé le ministre. La quinzième édition de la Journée internationale de lutte contre le paludisme a été commémorée sous le slogan « Ensemble et avec l’effort de tous, l’élimination du paludisme est possible ». La célébration de cette journée a été également l’occasion pour chaque citoyen de s’interroger sur ses activités au quotidien pour venir à bout de cette maladie dans son environnement. Le ministre Gilbert Mokoki a rappelé également la politique et les stratégies mises en place par le gouvernement pour la lutte contre le paludisme. Parmi celles-ci, figurent la gratuité du traitement préventif intermittent chez la femme enceinte depuis 2008, la gratuité du traitement du paludisme simple et grave chez les enfants de moins de 5 ans depuis février 2008, la réduction du coût du diagnostic et du traitement de paludisme simple dans les formations sanitaires à moins de 1500 F CFA. Par ailleurs, il a annoncé le programme d’activités de 2022 dans le cadre de la lutte contre le paludisme : la distribution de 87 414 antipaludiques et 4 138 tests de diagnostic rapide du paludisme dans les formations sanitaires publiques et les structures privées à but non lucratif au premier trimestre, afin de garantir un traitement précoce et efficace ainsi que l’installation du programme et son équipement grâce à l’appui de Catholic relief services ainsi que la distribution gratuite des moustiquaires imprégnées en août. Toutefois, le ministre a souligné que beaucoup d’efforts restent encore à faire. Pour la période 2021-2023, des ressources financières additionnelles sont attendues pour financer la lutte contre le paludisme à travers la campagne " Zéro palu, je m’engage".
Lydie Gisèle Oko Légendes et crédits photo :Le ministre de la santé rendant publique la déclaration du gouvernement sur le paludisme / Adiac |