Les Dépêches de Brazzaville



Santé publique : l’heure de vérité pour le CHU-B ?


Le CHU-B est-il frappé par la seule rareté des subventions de l’Etat observée depuis plusieurs mois, ou vit-il aussi, en interne, sous l’influence de lobbies qui, aux dires de certains au sein de cette structure publique, s’entredéchirent pour le contrôle de sa gestion ? En apparence, l’une et l’autre de ces causes sont à l’origine des difficultés réelles que traverse le CHU.

En sa qualité de directrice générale, Gisèle Marie-Gabrielle Ambiero décrit un « état déplorable et le récurrent fonctionnement malheureux du CHU-B », au point de dénoncer, dans un courrier l’« adversité féroce d’un grand réseau mafieux », installé de longue date dans l’établissement qui, ajoute-t-elle « vole, pille, ment, désoriente et désinforme », le tout au travers d’une subtilité et une ruse affinées qui desservent l’intérêt général.

En désespoir de cause, peut-on dire, la directrice générale du CHU-B estime qu’on lui refuse les moyens de sa politique dans le seul dessein de la discréditer. Puis se tournant vers le président de la République, elle croit solliciter l’opportunité d’exposer le tas de problèmes évoqués, car pour elle « l’heure de vérité a sonné pour sauver le CHU ».

 


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