Sécurisation des droits fonciers coutumiers des autochtones: une concertation ouverte à Brazzaville
Les contributions attendues à l’issue de cet atelier vont prendre en compte les résultats des travaux de recherche, les retours de consultations communautaires ainsi que les propositions juridiques élaborées par les organisations partenaires et les autres parties prenantes. Il est question d’aboutir à un texte conforme aux réalités locales et standards internationaux.
Aussi, Forest peoples programme, une association de droit britannique, est représentée. Elle appuie les peuples autochtones non seulement dans la reconnaissance de leurs droits, notamment fonciers mais également en matière de gestion des ressources naturelles des terroirs coutumiers. « Au Congo, nous avons développé les relations étroites avec les structures nationales en charge de ces questions en contribuant au débat national à travers un appui technique », a déclaré son représentant, Lassana Condé. La directrice exécutive de l’OCDH a indiqué que le Congo est le premier pays africain à avoir protégé les droits coutumiers de la population autochtone. « Le modèle congolais va continuer à inspirer beaucoup de pays à l’image de la République démocratique du Congo qui vient d’emboîter le pas », a-t-elle fait savoir.
Rominique Makaya Légendes et crédits photo :1- La tribune à l'ouverture de l'atelier / Adiac
2- Une vue des participants / Adiac |