Sécurité civile : l’Intelligence artificielle dans la gestion des risques et catastrophes
Éric Armel Ndoumba a laissé entendre que la grande diversité d’outils relatifs à ces technologies offre une accessibilité à tous, chacun selon ses capacités. Les drones, les satellites, les robots et véhicules autonomes, la technologie 3D, les systèmes d’information géographique, l’Internet des personnes et des objets sont autant d’outils que les acteurs de la protection civile peuvent exploiter pour prédire, prévenir, se préparer, riposter ou reconstruire. Pour preuve, a-t-il dit, l’IA peut aider à prendre des décisions plus éclairées et améliorer l’efficacité de la lutte contre l’incendie. Et d’ajouter : « Tout ça là, c’est juste la donnée et les algorithmes derrière. Les systèmes d’IA peuvent anticiper les risques d’incendies en analysant les tendances et les autres anomalies des données collectées à partir des capteurs et des systèmes de surveillance… » Clôturant la causerie-Debat, après le jeu des questions-réponses, le commandant de la sécurité civile, le général Albert Ngoto, a fait savoir qu’une démarche sera engagée dans ce sens pour moderniser le site. « Nous avons capté l’information, à savoir qu’il existe un Centre africain en intelligence artificielle. Nous ferons la demande pour ceux des nôtres qui sont les plus avisés sur ces questions, parce que ce n’est plus l’affaire de tout le monde, ce sont quelques initiés qui pourront recevoir ce genre de formation afin que nous arrivions à créer une sorte de cercle des sapeurs-pompiers à former dans ce domaine pointu ». Guillaume Ondze Légendes et crédits photo :1- Le présidium / Adiac
2- La photo de famille /Adiac |