Sécurité : des instructions fermes contre le banditisme en milieu urbain
Ces ‘’bébés noirs’’ repartis en écuries, filles et garçons, mineurs, adultes, s’affrontent non seulement entre eux, mais aussi terrorisent la population : assassinats à armes blanches, braquages… Il y a quelques semaines, des vidéos montrant certains d’entre eux en train de sectionner leurs victimes à la machette alimentaient les réseaux sociaux et les médias, traumatisant ainsi la conscience collective. Plusieurs fois, les services de police qui collaborent avec la population ont mis la main sur ces malfrats. Seulement, il n’est rare de constater que ces derniers arrêtés et parfois condamnés par la justice se retrouvent des jours après dans les rues pour agresser à nouveau. Sur la question du relâchement des bandits, le directeur départemental de la police de Brazzaville, le colonel Jean Pierre Okiba, soulignait que cela ne relève pas de la police. C’était en février dernier, lors de la présentation des ''bébés noirs'' arrêtés pour répondre de leurs actes devant la justice. Suivant les instructions du président de la République, le ministère de la Sécurité et de l’Ordre public, qui regroupera désormais sous autorité la Gendarmerie et la Police, devra mettre en place les actions nécessaires visant à mettre fin à cette situation. Pour ce département ministériel, c’en est là un des défis à relever le long du quinquennat qui vient de commencer, car c’est dans la paix, la sécurité et la tranquillité que la marche vers le développement doit se poursuivre.
Rominique Makaya Légendes et crédits photo :Des ''bébés noirs'' arrêtés à Brazzaville il y a quelques mois |